La vitamine C ou acide ascorbique montre de nombreux effets bénéfiques pour l’organisme. Si on la trouve dans les fruits et légumes, elle est fugace dans l’organisme. Hydrosoluble, l’organisme ne peut ni la stocker ni la synthétiser. Pour éviter toute carence, l’unique solution est d’en absorber régulièrement lors des repas ou en la prenant en complément alimentaire.  

Quelles sont les propriétés de la vitamine C ?  

La vitamine C est indispensable de rester en bonne santé. Elle joue un rôle déterminant  pour :

  • Lutter contre certaines pathologies et infections bactériennes et virales
  • Optimiser l’assimilation du fer
  • Agir contre les radicaux libres (action antioxydante)
  • Favoriser la cicatrisation
  • Protéger les vaisseaux sanguins.  

Rôle de la vitamine C et posologie  

La pathologie liée précisément à une carence importante de vitamine C est le scorbut, surnommé « maladie des marins ». Jusqu’au 18e siècle, le scorbut fit des ravages sur les bateaux, du fait de la mauvaise alimentation des équipages. Un début de carence se manifeste par un manque de tonus et un amaigrissement consécutif à un manque d’appétit.

Combinée à d'autres molécules antioxydantes telles que la vitamine E, le sélénium ou encore le zinc, elle neutralise l'excès de radicaux libres dans l'organisme. De ce fait, l'acide ascorbique protège du vieillissement cellulaire prématuré. Cette action antioxydante est également recommandée dans la protection de l'organisme contre des pathologies telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires ou certaines pathologies neurodégénératives.  En 2016, l’ANSES recommandait une posologie de 110 mg / jour pour les hommes comme pour les femmes. Pour connaître la teneur en vitamine C de divers aliments, on peut se référer directement à la table de Ciqual.  

La vitamine D est connue pour être la vitamine de la croissance, notamment chez l’enfant où une carence peut provoquer le rachitisme. Cette vitamine très appréciée pour ses nombreux apports pour l’organisme joue un rôle important pour renforcer le système immunitaire. Une partie de la vitamine D est endogène, à savoir qu’elle est fabriquée par l’organisme, tandis que l’autre partie est exogène et trouve sa source dans l’alimentation.  Pourtant, la majorité des Français présentent un déficit en vitamine D. Synthèse rapide sur ces points.

Les propriétés de la vitamine D dans l’organisme  

La vitamine D améliore la concentration de phosphore et de calcium dans le système sanguin.  Elle lutte contre les déficiences osseuses et la détérioration  des dents. Elle favorise une bonne coagulation et un bon fonctionnement des muscles et du système nerveux.  

La vitamine D participe également :  

  • Au bon fonctionnement du système immunitaire
  • A la régulation hormonale
  • A lutter contre l’oxydation cellulaire  

Pathologies liées à une carence en vitamine D  

Bonne pour le cœur, les systèmes nerveux et immunitaire, la peau et les os, la vitamine D est essentielle.  Une carence en vitamine D peut provoquer :

  • Des troubles musculaires (crise de tétanie, convulsions…)
  • Le rachitisme, l’ostéomalacie et des déformations osseuses  
  • Augmentation du risque de fracture  

Dose journalière de vitamine D  

La vitamine D est apportée à l’organisme par une exposition quotidienne au soleil de 15 à 20 minutes, une alimentation riche, notamment, en poissons gras, abats, champignons, chocolat noir et laitages.

Sinon, une supplémentation en vitamine D peut couvrir les besoins quotidiens du corps qui vont de 5,2 mg chez les enfants de moins de 3 ans à 3,1 g chez les adultes entre 18 et 79 ans, avec un apport plus important pour les hommes que les femmes.  

Le magnésium est un des minéraux les plus présents dans l’organisme qui le puise dans l’alimentation, faute de le produire. L’organisme assimile mal cette vitamine et l’élimine naturellement. Moins connu que les vitamines C ou D, le magnésium est cependant indispensable au corps humain. Or, la littérature scientifique révèle que la moitié de la population présenterait un déficit. Pour éviter toute carence, une supplémentation en magnésium s’avère bénéfique.  

Propriétés du magnésium

Le magnésium interagit avec le calcium, le sodium et le potassium pour conserver le bon équilibre du métabolisme. 50% du magnésium nécessaire au métabolisme se localise dans les dents et les os, l’autre moitié se trouvant essentiellement dans le foie et les muscles. Le magnésium :

  • Contribue au bon fonctionnement du corps en évacuant les toxines liées à la pollution et aux déchets.  
  • Agit contre le stress en favorisant la relaxation et régulant le système nerveux. Il diminue le taux de cortisol en aidant à production de sérotonine, limitant les effets de l’anxiété et les états de crispation (crampes, palpitation cardiaques)  
  • Jugule la fatigue et régule le sommeil
  • Permet de mieux se concentrer. Chez les enfants, l’hyperactivité peut être un des symptômes d’une carence en magnésium
  • Réduit l’apparition des désagréments prémenstruels  
  • Aide à la croissance osseuse chez l’enfant ;  il est aussi conseillé dans la prévention et le traitement de l’ostéoporose
  • Limite les risques d’hypertension artérielle et les risques associés (AVC, angine de poitrine, pathologies cardiaques…)
  • Intervient dans le traitement du diabète en éliminant les toxines et en régulant l’envie de sucre et de gras.

Diagnostic de la carence de magnésium et posologie

La déplétion en magnésium se vérifie par un examen sanguin. Des signes externes peuvent alerter comme le tremblement de la paupière, le signe de Trousseau (main d’accoucheur) ou le signe de Chvostek.  L’EFSA (European safe food authority) recommande une dose journalière de magnésium de 300 mg.

Les autorités de santé attirent l’attention sur une contre-indication pour les personnes souffrant d’insuffisance rénale ou suivant un traitement avec des antibiotiques, qui doivent espacer les prises pour éviter toute interaction. 

La gelée royale produite par les glandes hypopharyngiennes de l’abeille était déjà réputée pour ses vertus dans l’Antiquité. Aristote la décrivait comme « une gelée blanchâtre qui ressemble à de la bouillie. ». Les Grecs l’utilisaient pour fabriquer l’ambroisie, une boisson supposée rendre immortels les dieux du panthéon hellénique.  La gelée royale contient plus d’une centaine de composés dont :

  • De nombreux acides aminés essentiels (la leucine, la lysine, l’isoleucine, la méthionine, la phénylalanine, la thréonine, la tryptophane et la valine)  
  • Des oligo-éléments,  
  • Des vitamines dont toutes celles appartenant au groupe B
  • Des acides gras dont le 10-HDA (acide 10-hydroxy-2-décénoïque), spécifique à la gelée royale et faisant l’objet de nombreuses études auprès des chercheurs.

Propriétés et bienfaits de la gelée royale

La gelée royale intéresse les scientifiques qui lui consacrent de nombreuses études. L’une d’elles menée au japon en 2007 a montré que la prise orale de gelée royale favorise faciliterait la circulation des lipides dans le sang et diminuerait le taux de mauvais cholestérol. Une seconde étude menée en Egypte associant la gelée à l’huile d’onagre et au ginseng a mis en évidence qu’elles réduisaient les troubles menstruels après une cure de 15 jours. Par ailleurs la gelée royale :

  • Favorise la vitalité et le tonus  
  • Améliore la concentration  
  • Réduit l’oxydation cellulaire de la peau
  • Augmente les défenses de l’organisme contre les agressions externes, comme le froid
  • Stimule les capacités du système immunitaire

Cure de gelée royale

On peut commencer une cure de gelée royale à l’entrée de l’hiver, mais également dès que le besoin s’en fait sentir. Elle se consomme pure à raison d’1 g par jour durant deux mois, de préférence le matin. Son léger goût acide disparait lorsqu’elle est mélangée avec du miel ou une boisson.  

Mise en garde : les personnes allergiques aux piqûres d’abeilles ou au pollen doivent tester avant d’entamer une cure. Si des picotements se font ressentir, il est préférable de demander l’avis d’un allergologue. 

Le ginseng (panax ginseng) appartient aux plantes médicinales « adaptogènes ». Cela signifie que cette racine soutiendrait l’organisme contre les déséquilibres et les agressions.

Propriétés du ginseng

Les propriétés du ginseng ont été démontrées sur des cellules animales. Elles stimuleraient les lymphocytes (cellules de l’immunité) en incitant à fabriquer des  interférons (des éléments aptes à neutraliser une charge virale). De plus, le ginseng augmenterait le taux de cortisol dans le sang (l’hormone qui nous permet de réagir au stress) et stopperait l’action de la prolactine (une hormone responsable de l’impuissance masculine). En phytothérapie, la préconisation du ginseng se fonde uniquement sur la tradition.

L’effet stimulant du ginseng sur le système immunitaire se constate dans le cadre des maladies hivernales (rhume). Il améliorerait également la réaction immunitaire après l’administration du vaccin contre la grippe. Des études sont en cours pour analyser les effets du ginseng pour prévenir le cancer de l’estomac.

L’emploi du ginseng pour « améliorer les capacités physiques et mentales lors de fatigue, d’épuisement, de troubles de la concentration et chez les personnes convalescentes » est reconnu par l’OMS. Elle admet comme « traditionnel » son emploi pour traiter « des troubles de l’érection, des ulcères gastriques, du diabète de type 2 et pour protéger le foie ».  

Comment prendre le ginseng en cure ?

L’OMS recommande une dose journalière de 0,5 à 2 g de racines séchées à pendre le matin. Une cure ne devrait pas dépasser trois mois.

A noter : Les personnes atteintes de diabète, de pathologies cardiaques ou d’obésité doivent demander l’avis de leur médecin pour éviter tout effet indésirable. 

Parmi les compléments alimentaires conseillés pour soutenir l’organisme, on trouve également les probiotiques et les EPP.

Les probiotiques

Selon l’OMS, les probiotiques sont «des micro-organismes vivants qui, lorsqu'ils sont administrés en quantités suffisantes, confèrent un bénéfice sanitaire à l'hôte». Ainsi, les probiotiques sont des champignons et des bactéries qui s’installent dans l’intestin et se multiplient pour améliorer la flore intestinale et faciliter les fonctions métaboliques. Pour être efficaces, ces micro-organismes doivent arriver vivants dans l’intestin.  

Ils sont disponibles en capsules pour faire une cure.

Les EPP

L’EPP, abréviation pour « extrait de pépin de pamplemousse » appartient aux remèdes naturels préconisés en usage externe ou interne comme anti-infectieux.  

Les travaux du Dr. Jacob Harich ont montré ses propriétés thérapeutiques et antimicrobiennes.

Propriétés de l’ EPP

L’EPP contient, entre autres,  des flavonoïdes, des limonoïdes, de l’acide citrique, des vitamines C et E. Employé dilué, il serait recommandé par voie interne pour :

  • Les infections respiratoires, bactériennes et virales des voies digestives ou génito-urinaires  
  • Les mycoses gynécologiques et digestives (Candidose à Candida albicans) et gynécologiques
  • Les allergies,  
  • La fatigue,
  • L’obésité et la réduction du taux de cholestérol  

Administré en voie externe, l’EPP traite les infections buccales (aphtes, gingivite, herpès, muguet, aphtes) et cutanées (acné, piqure d’insecte, verrues…)

Une cure de deux mois est conseillée pour une utilisation anti-infectieuse. Elle peut être combinée à un traitement contre les états fiévreux

Jusqu’à présent l’ANSES et l’ANSM n’ont pas pris parti contre une éventuelle contre-indication sur l’EPP. 

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